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Le Champ Secret

  • : Le Champ secret, littérature, chanson, théâtre...
  • : Les mots du Champ secret voudraient dire autrement, dans le clair-obscur du sous-bois plutôt que dans la transparence obligée de l’openfield.
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Objet

Association

Le Champ secret 

 

création le 11 août 2010

n° de Siret : 524 784 576 00018

Mairie de Maisonnisses

12 rue des Écoliers

23150 Maisonnisses 

 

Promouvoir les pratiques d’écriture sous toutes leurs formes (littérature, chansons, théâtre…) par l’édition, la création de spectacles, l'organisation d’événements, l’animation pédagogique et la formation…

Recherche

3 juin 2025 2 03 /06 /juin /2025 22:57

2025, encore une très belle édition du Pliant ! Le public en a salué la diversité – jointe à une grande cohérence – et la puissance émotionnelle – n’excluant ni la réflexion ni la réalisation. La poésie s'y est vécue lien, partage, échanges, action.

C’est cela surtout que nous aimons dans ce format insolite et familier à la fois, la place faite à des rencontres inoubliables, génératrices de nouvelles solidarités !

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3 juin 2025 2 03 /06 /juin /2025 22:50

 

Voici la liste des auteur.rice.s et des textes retenus pour la publication en recueil, sous réserve d'acceptation par les intéressé.e.s ; en jaune, le peloton de tête (voir ici) :

 

Agnès Doligez, De traviole

Andreea Tanase, Hyènes

Annie Hupé, Aïe

Britney Pognon, Briser la Ligne

Clémentine Pons, Le monde penche

David Villamejeanne, Les idéales

Delphine Fontaine, Sinusoïde

Dorothée Coll, Horizon diagonal

Elsa Grindel, Déboussolée

Estelle Fournier, Évocation

Frédérique Duriez, L’hypoténuse de mon jardin

Georges Bonnemaison, Nage indienne

Géraldine, Oblique

Gilbo, Oblique !

Hervé Dovèze, Le crabe amoureux

Jacqueline Paschetta, Les chemins de traverse

Jacques Cadilhon, La diagonale du sage

Jean Luc Ros, Oblique...

Jean-Jacques Thibault, Oblique : toit et moi

Khadija Aabou, La Vérité torturée

Lionel Favennec, L’oblique

Lola Chevalier, L’alligator

Manon Bonnet, Incline

Mathilde Arnaud, La Louvoyante

Mello von Mobius, Cahin Caha

Michel Reynaud, Je bois à même ta bouche

Olivier Lefrancq, En pentes douces

Philippe Minot, Oblique au garde-corps

Pierre Paysac, Vie oblique

Quantinosse, Penchant

Quentin Julien, La bobine

Raphaëlle Vaillant, Oblique

 

 

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3 juin 2025 2 03 /06 /juin /2025 21:21

 

Ami.e.s du Champ secret et du Festival Pliant, le thème de cette 12e édition vous a inspiré.e.s ! – qu’il s’agisse de l’appel à textes ou de l’atelier d’écriture. Sur près de cent poèmes reçus, nous en avons sélectionné trente-deux pour l’édition d’un recueil à paraître prochainement.

En attendant cette nouvelle merveille – après La Petitesse et À peu près, voici les six textes qui sont arrivés en tête de notre classement. Ils ont été lus au Festival Pliant, sauf le cinquième,  du fait de la difficulté où nous étions de le mettre oralement en valeur. Tous figureront bien sûr dans le recueil. Nos félicitations à leurs autrices et auteurs !

 

 

1. Jacqueline Paschetta, Les chemins de traverse

2. Georges Bonnemaison, Nage indienne

3. Lionel Favennec, L’oblique

4. Olivier Lefrancq, En pentes douces

5. Raphaëlle Vaillant, Oblique

6. Frédérique Duriez, L’hypoténuse de mon jardin

 

 

 

 

Les chemins de traverse

 

 

Le souffleur de verre façonne un flacon de brise et d’étendue verte où le soleil décline.

Les rochers sont tièdes au soleil d’avril et l’abeille secoue son armure comme un soldat qui rentre au château.

Le lac n’est pas loin, l’été on ira écouter le chant des pierres rousses dans l’écho des éboulis.

La nuit s’éclipse mais il reste du noir dans les nuages, c’est mal effacé dit l’enfant.

Ce brin d’avoine dans la fissure du mur raconte l’histoire de la peste au Moyen Âge et le vol des étourneaux l’invasion des barbares.

Un couple de tourterelles a fait son nid entre deux persiennes repliées comme deux grandes ailes striées d’azur.

L’alouette ressasse à force de miroirs brisés. Elle en a assez qu’on la considère comme une écervelée.

Il me semble que nous l’avons connu, ce rieur et ce ravi, cet innocent et cet intrépide, ce baladin et ce danseur de corde. Il est mort ce matin d’un faux pas dans l’azur.

Elle dévalait les pentes herbeuses parsemées de bleuets lorsque l’archer a tiré croyant viser sa cible, c’est sur elle que la flèche est tombée.

Ce bleu qui suinte entre les roches, ce n’est pas la mer, ni la rivière, encore moins l’océan, c’est une coupure dans le pétale que l’abeille répare.

Sur la fraîcheur des tomettes, le chat soupire. C’est une fantaisie en robe de deuil.

Sur les rochers la mousse dessine des croisées de chemins. Scarabées, lézards et fourmis, chacun traverse son espace et se rend au festin.

La libellule nous donne accès aux chemins de traverse.

 

 

Jacqueline Paschetta

 

 

 

 

Nage indienne

 

 

Plutôt pas de côté

que pas de l’oie,

chemin de traverse

que chemin tout tracé.

 

Plutôt l’hypoténuse

que l’angle droit,

canne à pêche

que fil à plomb.

 

Plutôt chants amoureux

qu’orthodoxie,

ligne de coeur

que ligne de tête.

 

de biais vers les lices

du Destin tisserand

la vie diagonale

 

 

Georges Bonnemaison

 

 

 

 

L’oblique

C’est l’angle de ton sourire

quand tu t’es trompée de direction

et que tu m’as regardé

comme si je savais où on allait.

 

 

Lionel Favennec

 

 

 

 

En pentes douces

 

 

J’ai un penchant pour le penché

L’arbre qui pousse de travers

Le bras tordu de la rivière

Pour le noeud trouant le plancher

 

J’ai un faible pour les faiblesses

Pour le petit défaut caché

La dent sur l’autre chevauchée

L’épi au front qui se redresse

 

Pour cette voix qui tremble et vibre

Quand tu poses un regard oblique

Un peu chagrin un peu critique

Sur ce monde en déséquilibre

 

J’ai un penchant pour le penché

J’ai un faible pour les faiblesses

Pour ton regard quand ta vue baisse

Pour ta joue sur ton bras couchée

 

J’ai une forte inclination

Pour toi quand se dénoue ton chignon...

 

 

Olivier Lefrancq

 

 

 

 

De travers

 

Je me suis réveillée dans le jour bleu 

                                                                        d’un matin de décembre

Tout était

O

   B

      L

         I

           Q

              U

                 E

 

Ma tête

la nuit

les pensées

 en désordre

 

Et l’esquisse là sur le mur

D’on ne sait quelle main 

Les arbres aussi

penchent

La dernière tempête 

a laissé des traces

Lignes

sur les visages

et les passages

à moitié vus

quelque part dans la brume

Je n’ai plus le cœur à l’ouvrage 

et gorgée de silence

 

j’o

 

         bli

 

                  que

 

du poids des mots qui restent

de ceux que l’on n’a pas dits

et que l’on aurait aimé

ne pas entendre

 

O

   B

      L

         I

           Q

              U

                 E

 

est ma raison

ta bouche

qui ne me traduit pas

de vérité

 

          La lumière, elle

             est-elle droite ?

 

 

Raphaëlle Vaillant

 

 

 

 

L’hypoténuse de mon jardin

 

 

Quel animal triangulaire

a labouré l’arpent de terre

piétinant en chemin

l’hypoténuse de mon jardin ?

 

Des trèfles écrasés

en nappe négligée

n’ont pu se redresser

 

Scrutant l’obscurité

j’ai vu des pâtures d’argent

que  les  ténèbres dévorent

et bien plus haut encore

des champs  où galopent les bongos

et d’autres animaux

quand dorment les enfants

 

Dans cet espace tangentiel

d’un univers oblique

certains soirs varie

par astuce sidérale

l’astrale géométrie

 

C’est ainsi qu’on peut voir

Grande Ourse et Petite Ourse

labourer tranquillement

l’arpent triangulaire

et prendre pour chemin

l’hypoténuse de mon jardin

 

 

Frédérique Duriez

 

 

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16 juin 2025 1 16 /06 /juin /2025 22:35
« L'Homme de la pluie » : Contes, poèmes et apparitions arboricoles par David Linkowski et Caroline Polle
« L'Homme de la pluie » : Contes, poèmes et apparitions arboricoles par David Linkowski et Caroline Polle
« L'Homme de la pluie » : Contes, poèmes et apparitions arboricoles par David Linkowski et Caroline Polle
« L'Homme de la pluie » : Contes, poèmes et apparitions arboricoles par David Linkowski et Caroline Polle

« L'Homme de la pluie » : Contes, poèmes et apparitions arboricoles par David Linkowski et Caroline Polle

Une voix de Marie-Josée Christien : compagnie La Calembredaine
Une voix de Marie-Josée Christien : compagnie La Calembredaine

Une voix de Marie-Josée Christien : compagnie La Calembredaine

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29 avril 2025 2 29 /04 /avril /2025 22:49
Pliant 2025
Pliant 2025
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20 janvier 2025 1 20 /01 /janvier /2025 18:22
Appel à textes 2025 – Règlement

L’association Le Champ secret lance du 20 janvier au 11 mai 2025 un appel à textes sur le thème « Oblique ».

Les textes – poèmes en vers ou en prose, un seul par participant.e – devront n’avoir fait l’objet d’aucune publication et ne pas dépasser la limite de 1 500 signes, espaces compris.

Ils pourront être adressés par mail à festivalpliant2025@orange.fr ou postés sur le site de l’association, page Contact : https://www.lechampsecret.com/contact.

Ils devront être accompagnés d’une brève présentation de leur aut.eur.rice et d’une attestation sur l’honneur de leur caractère inédit.

Le jury, composé de membres de l’association et placé sous la présidence de l’invité.e d’honneur du Festival Pliant, édition 2025, se réunira dans la quinzaine précédant le Festival.

Les poèmes sélectionnés seront lus lors du Festival, publiés sur le site du Champ secret et pourront faire l’objet d’une édition en recueil, comme en 2023 (thème : la petitesse) et 2024 (thème : à peu près ; parution au printemps prochain).

La participation à cet appel à textes est entièrement gratuite.

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25 mai 2024 6 25 /05 /mai /2024 21:57

Voici la liste des auteur.rice.s et des textes retenus pour la publication en recueil, sous réserve d'acceptation par les intéressé.e.s ; en jaune, le peloton de tête (voir ici) :  

Alain Isoard, À peu près

Clara Bernard, Le charme de l'imparfait

Corinne Léget, Je ne sais pas…

Daquin Cédric Awouafack, Être poète est une estimation

Delphine Fontaine, Happe près

Dominique Lyon, À peu près

Ellis Dickson, La langue du soleil

Estelle Fournier, À peu près

Gaston Vieujeux, Rendez-vous manqué

Georges Bonnemaison, Sans certitude

Hafid Antar, Vers minuit

Jacques Cadilhon, Champion de gars raté

Jean-Jacques Thibault, Adverbe que pourra

Jean-Marie Franchi, Plus ou moins

Jessica Plagne, Ballet de l'incertain

Line Stace, En haut de la falaise

Magali François, Tellement tout

Malika Laffaire, Incertitude

Marie Canal, À peu près

Marie Maillot, La mort lente

Mathieu Amans, Apôtre de l’à-peu-près

Patrick Aveline, Le bel ami d'Inde

Philippe Botella, Les deux amis

Raphaëlle Vaillant, Aujourd’hui, c’est à peu près, comme chaque jour

Romain Vidal, À peu près

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16 mai 2024 4 16 /05 /mai /2024 23:33
Photo : Jean-José Fin

Photo : Jean-José Fin

Ah ! que de beaux moments !

 

© Agence GUERET

© Agence GUERET

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16 mai 2024 4 16 /05 /mai /2024 11:34

Plus encore que l’année précédente, ami.e.s du Champ secret et du Festival Pliant, l’appel à textes lancé à l’occasion de la 11e édition de cette réjouissante et revigorante manifestation, sur le thème « à peu près », nous a valu un grand afflux de poèmes. Nous en avons sélectionné vingt-cinq pour l’édition d’un recueil à paraître l’automne prochain. Il se pourrait bien – mais n'allez pas l’ébruiter – qu’il soit illustré par Pef, invité d’honneur du Festival et président du jury !

En attendant cette nouvelle merveille, voici les cinq textes qui sont arrivés en tête de notre classement. Toutes nos félicitations à leurs autrices et auteurs !

 

1. Estelle Fournier, À peu près

2. Delphine Fontaine, Happe près

3. Philippe Botella, Les deux amis

4. Daquin Cédric Awouafack, Être poète est une estimation

5. Jessica Plagne, Ballet de l'incertain

 

 

À peu près…

 

J’ai besoin de rester

Sur l’épaisseur du trait,

Dans cette frange floue

Entre les chiens et loups

Où nos âmes divaguent

Sur des sentiments vagues…

La précision m’ennuie

Sans portes de sortie…

Je fuis l’exactitude

Avec ses certitudes

Et j’aime ces rivages

Pas tout à fait atteints,

Ces nébuleux sillages

Qu’on effleure des mains,

Ces proies que l’on croyait

Quasiment condamnées,

S’échappant de nos rets

À peu de choses près,

Ou ces portes de cages

Pas si bien refermées

Où s’engouffre avec rage

Un vent de liberté…

Ces pages écornées,

Pas tout à fait tournées

Auxquelles on revient

Par les soirs de chagrin,

Ce tir manqué de peu

Qui épargne un heureux,

Un fusil négligé

Qui a pu s’enrayer…

La chaleur d’un foyer

Pas vraiment ordonné

Où flottent des jouets

Qu’un l’enfant a laissés…

J’aime ces « à peu près »,

Dénués d’ambition

Chargés d’imperfection

Et qui peuvent prêter

À nos actes manqués

Un peu d’humanité…

 

Estelle Fournier

 

 

Happe près

 

Lire

Peut-être

Écrire

Sans doute

Alors c’est quoi ces à peu près

C’est quoi ces apeurés

C’est moi

Parfois

Qui me noie

Et bois

La tasse

Et puis tout se tasse

Tout s’entasse

Et puis on n’y voit plus rien

On veut sortir

On veut émerger

On veut s’enfoncer

Ça dépend des saisons

Ça dépeint des raisons

Bonnes ou mauvaises

Tendres ou dures

Happe près

Attrape ce qui te tend la main

Happe près

Et surtout

Happe récit

Apprécie

D’être parfois dans l’à peu près

Le pas parfait

L’humain quoi !

 

Delphine Fontaine

 

 

Les deux amis :

 

— Avec un peu d'imagination,

Chacun pourrait voir le soleil

Se lever à l'envers

Et se coucher autant.

Pas vraiment, mais à peu près...

 

— Oui, à peu près...

 

— Regarde !

La mer elle-même se couche sur le soleil

Qui, surpris de tant d'audace,

S'est, lui, couché à l'Est.

Tout lui est dès lors permis, où à peu près

 

— Oui, à peu près...

 

— La lune se mire dans l'eau du caniveau.

Il faut la prévenir :

Elle ne se doute pas

Que l'eau du caniveau 

Est en train de la boire. Du moins, à peu près.

 

— Oui, à peu près...

 

— Chante le merle amour et sur sa branche,

Réjouie, rougit la cerise tandis que

Dans l’œil du crapaud, la lune rousse

Se mire et s'y voit  belle.

Et belle, elle ne l'est pas qu'à peu près.

 

— Oui, à peu près.

 

— Que tu es lassant, ami, aujourd'hui,

Avec tes « oui, à peu près »

Et pas poète pour deux sous

Dis-moi que je t'ennuie

Tant de loin que de près...

 

— Oui, à peu près.

 

Philippe Botella

 

 

Être poète est une estimation

 

Il y a à peu près deux cent poètes dans ma ville

Ce chiffre n’est pas anodin

Car j’ai passé tous les habitants au crible

Afin de jauger leur parole et dégager leur poéticité

Pour cette métrique, la marge est de cinq pour cent

Il pourrait y avoir jusqu’à dix poètes de trop

Des faux positifs, tirés par les cheveux,

Qui brillent sans lumière par des poèmes éphémères

Et qui ne durent que l’instant de la promotion

À l’inverse, il pourrait y avoir jusqu’à dix poètes de moins

Des faux négatifs, poètes sans poème

Qui ont leur muse dans les moindres gestes

Ceux dont l’attitude est une drôle de poésie

 

Daquin Cédric Awouafack

 

 

Ballet de l’incertain

 

À peu près, un monde de nuances floues,

Où la précision se perd dans les contours,

Entre le vrai et le faux, dans un jeu de clair-obscur,

Où le sens se dérobe, échappant à tout sûr.

 

À peu près, dans les rires et les pleurs,

Des émotions teintées de mille couleurs,

Où l'amour se dessine en traits incertains,

Et le bonheur s'effleure, parfois incertain.

 

À peu près, dans le murmure des mots,

Des pensées s'échappent, un peu trop tôt,

Où la vérité se voile d'ambiguïté,

Et la réalité s'éloigne, parfois masquée.

 

À peu près, dans le rythme de la vie,

Des moments s'écoulent, sans garantie,

Où le destin se tisse, à fil délié,

Et le futur se peint, un peu effacé.

 

À peu près, dans cette quête infinie,

Cherchant la certitude, dans l'incertitude assurée,

Où l'essentiel se cache, entre les lignes floues,

Et la beauté se trouve, à peu près, partout.

 

Jessica Plagne

 

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27 mars 2024 3 27 /03 /mars /2024 14:32
Et voici venir le Pef ’ tival !

Invité dhonneur : Pef !

 

Au programme :

Armelle Dumoulin,

Jean Métégnier,

Morisse & Compagnie,

courts métranges,

atelier de dessincriture,

expositions, lectures, promenade botanique,

la poésie sous toutes ses formes ou à peu près.

 

Bienvenue à toutes et à tous, petit.e.s et grand.e.s !

 

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